Vidéosurveillance : l’IoT ouvre le champ des possibles
Le marché de la sécurité et de la surveillance s’est doté de nombreux outils ces dernières années, pour permettre aux entreprises comme aux collectivités d’améliorer la sûreté des personnes et des biens.
Une nouvelle ère de la vidéosurveillance connectée
Les capteurs IoT déployés dans le secteur de la sécurité et de la surveillance sont majoritairement utilisés dans les transports publics, la Smart City, le Smart Building et l’industrie. Ils permettent de nombreux usages, parmi lesquels la surveillance vidéo. Qu’il s’agisse de caméras de surveillance extérieures ou intérieures, de caméras embarquées, de caméras mobiles ou de captation par drone, les images permettent de sécuriser les lieux.
Grâce à l’IoT, mais aussi aux technologies de stockage Cloud et d’Intelligence Artificielle, la captation d’images entre dans une nouvelle ère. Les caméras connectées permettent d’enregistrer des flux vidéo en temps réel, de les analyser, d’envoyer des alertes ou de déclencher des procédures d’urgence lorsqu’un dysfonctionnement est constaté.
Mais au-delà de la sécurité même, les flux vidéo peuvent également être utilisés pour d’autres usages moins connus. Une caméra connectée en magasin permettra par exemple de surveiller le niveau de fréquentation mais aussi d’analyser les habitudes de circulation dans les allées afin de fluidifier les parcours.
D’autres applications de type « time lapse » permettent de suivre l’évolution des chantiers d’aménagement et de construction à des fins plus commerciales. Enfin dans le cadre de la crise sanitaire, des applications permettant de vérifier la distanciation sociale sont également apparues.
Vidéosurveillance et IoT : quelles évolutions attendre ?
Les évolutions technologiques du secteur de l’IoT et de la vidéosurveillance enrichissent la multitude d’offres disponibles et favorisent leur standardisation. Grâce à l’intelligence artificielle ou encore la reconnaissance faciale, la qualité des informations relevées se précise, venant renforcer le champ des possibles en termes de sécurité. Mais cela veut également dire que les volumes de données recueillies peuvent être plus importantes. Elles nécessitent donc des technologies de connectivité haut débit et des offres adaptées respectant la règlementation en vigueur pour les objets connectés.
L’IoT Cellulaire, via les cartes IoT SIM 4G et 5G, vient répondre à cette problématique. Il permet une volumétrie de data en transit beaucoup plus importante et rapide. Une fois insérée dans l’objet, l’IoT SIM connecte automatiquement le capteur au réseau local disponible le plus proche. Ainsi, si le réseau initial rencontre des problèmes de connexion, la carte IoT SIM permet un scan automatique des autres réseaux disponibles afin d’assurer la continuité de la connectivité. Cela se traduit par la possibilité de proposer des offres commerciales à forte consommation XXL adaptées à des flottes d’objets connectés de vidéosurveillance.
Grâce à toutes ses avancées technologiques, les investissements dans l’IoT sont de plus en plus nombreux. Mais il est à présent temps de se pencher plus spécifiquement sur le cadre juridique appliqué aux objets connectés et notamment la vidéosurveillance. Qu’il s’agisse de projets publics ou privés, les enjeux sont ici doubles : technologique d’un côté et législatif de l’autre. Les usages du futur et leurs autorisations sont des sujets en cours de réflexion. La reconnaissance faciale, les caméras embarquées pour les chauffeurs-livreurs, l’utilisation des drones pour la sécurité des villes, la vidéosurveillance des frontières, ou encore la diffusion de contenus enregistrés sont des thématiques étudiées en ce moment même par les législateurs.
L’IoT est un secteur aujourd’hui arrivé à maturité, et les usages en matière de flux vidéo se multiplient chaque jour. Il est impératif d’ouvrir une discussion entre législateurs, collectivités, industriels et professionnels de l’IoT afin d’établir un cadre clair et durable.
Source : ZDNET