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La Dette Technique en Entreprise : Comprendre, Gérer et Réduire les Risques

Depuis dix ans, nous sommes éditeur de solution digitale. Les récentes cyberattaques et les nouvelles réglementations en matière de protection des données soulignent l’importance cruciale de maintenir ces infrastructures à jour. Dans ce contexte, la gestion de la dette technique devient un enjeu majeur.

Qu'est ce qu'une "dette technique" ?

Le terme “dette technique”, inventé par Ward Cunningham en 1992, décrit les effets des choix technologiques sous-optimaux, des pratiques inefficaces ou des raccourcis pris lors du développement. Avec le temps, ces décisions peuvent provoquer des vulnérabilités dans les logiciels, une réduction des fonctionnalités ou une architecture inadéquate pour les besoins futurs.
Cette dette concerne deux aspects : le code et l’architecture réseau.

Focus sur l'architecture d'entreprise

Pour y remédier, nous avons conçu une architecture d’entreprise qui intègre quatre typologies d’architecture : métier, données, applicative et technique.

 L’architecture métier: L’architecture métier adopte une méthodologie de travail dite agile . Cette approche permet de piloter les projets de développement, de rester à l’écoute des clients, de surveiller les avancées technologiques, d’intégrer nos nouveaux membres dans l’équipe, et de favoriser l’intelligence collective. Cela nous aide à prendre des décisions stratégiques de manière collective, à structurer nos processus, et à anticiper les futures évolutions techniques et les besoins métier.

• L’architecture des données: L’architecture des données gère non seulement la relation entre les données et les applications, mais aussi la sécurité des données, la cybersécurité, et le plan de reprise d’activité (PRA) avec les sauvegardes. L’évolution des cyberattaques nous oblige à rester vigilants et à proposer en permanence des systèmes robustes et stables.

• L’architecture applicative : L’architecture applicative concerne les interactions entre notre application, les utilisateurs et les solutions tierces. Nous devons mettre en place des systèmes de communication propre à chaque solution tierce afin de permettre une fiabilité et une maintenance agile et peu coûteuse.Nous privilégions les API , une méthode qui participe à neutraliser la dette technologique.

• L’architecture technique : L’architecture technique englobe les couches logicielles, les environnements, les librairies et les langages utilisés. C’est un domaine où les dettes techniques peuvent s’accumuler au fil du temps, nécessitant un investissement constant de la part de l’éditeur. Une librairie défaillante peut engendrer des failles, c’est pourquoi nous avons instauré un scan de vulnérabilités continu pour détecter et prévenir de tels problèmes.

Depuis une décennie, nous avons fait la mise à jour régulière de ces couches logicielles une priorité. Nous nous engageons à offrir à nos clients des solutions robustes, stables et fiables. Nous réalisons cela en restant à la pointe de la technologie et en appliquant les mises à jour nécessaires. Actuellement à la version 5, nous sommes ravis d’annoncer la sortie de la version 6 cet été, marquant notre évolution depuis Symfony 2.4 vers Symfony 6.4, PHP 8.2 et Debian 12, parmi d’autres mises à jour.

En parallèle, nous nous concentrons sur l’amélioration de l’ergonomie et de l’expérience utilisateur (UX), en minimisant les clics nécessaires et en optimisant constamment nos solutions. Nous anticipons également les évolutions en matière d’infrastructure serveur, notamment avec la migration vers des environnements
SecNumCloud et la certification ANSSI.

Pour conclure...

La dette technologique n’est pas une fatalité ; elle est le résultat de divers facteurs, méthodes, choix et anticipations. Si elle n’est pas prise en compte dans les décisions stratégiques et les opérations quotidiennes, le risque d’obsolescence devient considérable et imminent.
À l’instar de l’innovation, la dette technologique est profondément ancrée dans notre ADN.

Source : Camileia