La gestion du télétravail : un bon indicateur de l’avenir de votre entreprise
C’est un fait établi : la crise sanitaire a imposé de nouveaux modes d’organisation. Il n’y a désormais plus que deux types d’entreprises : celles qui instaurent le 100% télétravail et celles qui pratiquent le travail hybride.
Oui, le 100% présentiel est mort
– la plupart des métiers sont télé-travaillables, et on dispose de bons outils pour travailler en distanciel (et ça ne concerne pas que les informaticiens !)
– 66% des employés veulent continuer à télétravailler, à raison de 2 jours par semaine
– 71% des télétravailleurs regrettent les interactions entre collègues et ont envie de revenir au bureau
– des recherches prouvent que la flexibilité n’est pas synonyme de baisse de productivité.
Vous voulez que je vous révèle ce qui est synonyme de baisse de productivité, ce qui diminue l’engagement de vos salariés, ce qui perdra votre entreprise ?
C’est d’avoir un impact neutre, ou pire, négatif, sur la vie de vos employés. C’est de continuer à penser qu’il existe une frontière nette entre vie personnelle et vie professionnelle qu’il ne faut jamais franchir. Parce que l’une impacte l’autre, c’est évident !
Alors comment imaginer que les membres d’une équipe puissent être prêts à s’investir dans la vie de l’entreprise si celle-ci ne leur permet pas d’être plus épanouis, en bonne santé physique et psychologique ? Et les millenials et la génération Z sont encore plus exigeants sur ce sujet.
Or, quand je pense à tous les chefs d’entreprises que j’ai côtoyés, j’identifie deux modes de management principaux :
– le vertical, avec de nombreux niveaux hiérarchiques, et des processus formels parfois rigides, plutôt mis en place par les grandes entreprises ;
– à l’inverse, évidemment, le management horizontal, plus facilement pratiqué par les entreprises à taille humaine. Ces chef.fe.s d’entreprises là se sont donnés pour mission, entre autres, de favoriser l’humain. Pour faire en sorte que l’équipe, la team, la famille, se sente bien et épanouie ; faire en sorte que les échanges entre les individus dépassent le simple “t’as préparé le dossier client ?”.
Ces leaders partagent quelques caractéristiques communes : ce sont des patron.ne.s empathiques, sensibles, qui attirent facilement les bons profils. Ils/elles prennent soin de leur équipe, les aident à déménager, leur cuisinent des chouquettes pour les anniversaires, et leur font même livrer des tajines à des occasions un peu spéciales. Et tout le monde le sait, les chouquettes, ça rend plus productif.
Pour ces dirigeant.e.s, deux paramètres coulent de source :
1 – offrir de la flexibilité aux collaborateurs : leur permettre de travailler où et quand ils veulent, et autant qu’ils veulent. Donner de l’autonomie sur ces sujets, c’est aussi permettre à l’équipe d’être plus efficace et enthousiaste en adaptant rythme de travail et vie perso
2 – établir de vraies connexions avec les individus ; mettre en place un environnement de travail confortable, enrichissant, avec une culture partagée de l’échange, de l’écoute, de la créativité.
Et vous savez quoi ? Ré-enchanter l’expérience salariés, au-delà de l’aspect humain, ça a un double effet kisscool ; cela augmente drastiquement l’engagement de l’équipe, et donc, la productivité de votre entreprise :
– plus de performance : 75 % des salariés sont considérés comme étant hautement performants dans ce genre d’organisation, contre 50% dans des entreprises classiques
– plus de rétention : les individus se sentent bien chez vous, adhérent aux valeurs partagées, et donc… restent plus longtemps
– un accès aux meilleurs talents sur le marché du travail
Alors si le flex-office est une évidence pour vous, c’est que vous avez compris beaucoup de choses à l’évolution du travail. Certes nous ne sommes peut-être pas encore assez organisés pour que tout soit fluide : il faudra nous équiper de solutions digitales pour réserver les bureaux et gérer les plannings, réaménager les espaces pour offrir plus de lieux d’échanges, de salles de réunions, et cultiver le concept du bureau partagé.
Mais nous sommes sur la bonne voie !
Source : C&D