Quand l’ascenseur fait monter les prix de l’immobilier

Dans l’immobilier collectif – et tout particulièrement dans les grandes villes – les étages élevés ont la cote... À condition qu’un ascenseur les desserve ! Une bonne raison d’apporter un soin au choix et à l’installation des ascenseurs dans les projets immobiliers neufs : un équipement de qualité est garant de la valorisation du bien sur le long terme.

L’indispensable ascenseur

Pour tout immeuble neuf d’au moins 3 étages au-dessus du rez-de-chaussée (R+3), et dont la demande de permis de construire a été déposée après le 1er octobre 2019, l’ascenseur est obligatoire. Cette mesure, qui a modifié le Code de la Construction, vise avant tout à assurer l’accessibilité des logements. Mais elle répond aussi à l’évolution des attentes des investisseurs comme des occupants. En effet, l’ascenseur est désormais considéré comme un équipement indispensable, et accroît la valeur des biens.

Bien sûr, plus l’étage d’un logement est élevé, plus la différence de prix selon qu’un ascenseur est présent ou non est importante. Mais dès le 2e étage, l’ascenseur fait grimper le prix. À Paris, un acheteur paiera plus de 2 % plus cher au mètre carré au 2ème étage si l’immeuble dispose d’un ascenseur (source).

L’ascenseur, pour rendre le logement plus attractif

Cette attente des acheteurs est sensible dans tout l’Hexagone. Une étude de la Fédération des Ascenseurs, réalisée en 2020 par Ipsos, révèle que 49 % des Français font de l’ascenseur un critère clé dans le choix d’un logement à acheter ou louer. En Ile-de-France, le taux monte même à 67 %… Et dès le 2e étage, 32 % des personnes interrogées affirment vouloir un ascenseur (source).

Alors même les petites résidences en R+2 ont tout à gagner à prévoir l’installation d’un ascenseur d’un ascenseur dès la construction, pour se faire plus attractives. Il en va du standing de l’immeuble, mais aussi du profil des acheteurs ou locataires potentiels. Sans ascenseur, un bien situé à l’étage intéressera moins les familles avec des jeunes enfants. Il rebutera les seniors, qui recherchent un bien capable de simplifier leur maintien à domicile en cas de problème de santé. Il découragera même les cadres à la recherche d’un certain confort.

Une nouvelle idée du confort

L’ascenseur devra aussi être agréable. Oubliez l’équipement « utilitaire », triste et froid : désormais les spécialistes de l’ascenseur proposent des cabines agréables, qui deviennent de véritables lieux de détente et de bien-être ! C’est par exemple le cas de KONE, qui soigne les matériaux, le design, l’éclairage, et promet « une nouvelle expérience de mobilité ». Mais le fabricant va plus loin, en proposant des ascenseurs connectés à différents services activables à la demande, en fonction des besoins des usagers comme du gestionnaire de l’immeuble.

Ces nouveaux ascenseurs connectés posent les bases d’un immeuble intelligent, en offrant une plateforme digitale dédiée à la sécurité, au confort ou à la communication. Encore un pari gagnant : l’engouement des Français pour les objets connectés indique que le Smart Building a un bel avenir devant lui. Surtout depuis la crise du Covid : la troisième édition du baromètre réalisé par l’Ifop pour Boulanger sur les objets connectés nous apprend que 17% des Français en ont acheté un pendant le confinement. Pour la moitié d’entre eux, c’était pour améliorer le confort de leur logement.