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19 Mds€ pour la propreté en 2023

89% d'agents de service

Les données, d’une grande richesse, extraites et analysées par les auteurs de cette étude annuelle confirme, malgré les difficultés, une dynamique entrepreneuriale toujours aussi importante. Avec quelque 15 000 entreprises recensées en 2023, la propreté continue de voir ses effectifs augmenter, en nombre d’implantations mais également en nombre de salariés : 602 688 salariés, en hausse de 1,2% par rapport à 2022. Même si la part des encadrants d’exploitation a augmenté de 2,5% au cours des 7 dernières années, les effectifs sont composés à 89% d’agents de service, localisés pour 1/3 d’entre eux en Ile-de-France. Le profil de ces travailleurs évolue assez peu, puisque 65% des effectifs sont composés de femmes, avec un age moyen de 43 ans, contre 39 ans pour l’ensemble de la population active.

Le travail en journée à la peine

Les agents sont pour plus de 80% employés sous le régime d’un CDI, et la moitié d’entre eux sont multi-employeurs et totalisent plus de 24 heures de travail hebdomadaire. L’étude des chiffres clés 2023 rappelle qu’au cours des 3 dernières années les minima de branche ont été revalorisés de plus de 14%. Même si le travail en horaires décalés est de moins en moins présent – 19% le soir entre 20 h et minuit et 9% entre minuit et 5 heures du matin- la question des horaire fractionnés est toujours d’actualité. En 2023 seulement 5% des marchés publics mentionnent le travail en continu et/ou en journée dans leurs appels d’offres. Un écueil sur lequel se heurte encore la profession malgré la volonté réelle (ou affichée) des donneurs d’ordres d’intégrer pleinement leurs prestataires à une démarche RSE.

Les chiffres de la propreté en 2023

  • Chiffre d’affaires : 19 Mds€, les 50 premières entreprises pèsent 40% de ce CA

  • Emplois : Près de 600 000 emplois, avec plus de 115 000 emplois nets créés en 10 ans.

  • Entreprises : 15 000 entreprises, dont 93 % ont moins de 50 salariés, et 50% moins de 5 ans d’ancienneté

  • Formation : 5 000 jeunes en formation initiale, avec un investissement annuel de 100 millions d’euros dans la formation, la RSE et la prévention des risques professionnels.